Programme MSH-M

 

2012-2013

Ce programme s’inscrit dans des dynamiques de recherche en cours notamment impulsées par la MSH depuis 2008 et par une ANR depuis 2010. L’objectif est de croiser des regards disciplinaires sur les pratiques entrepreneuriales socialement innovantes, les logiques et dispositifs organisationnels qui les sous-tendent, et leurs impacts sur le développement local. La particularité du programme est double : associer étroitement des acteurs de terrain à la recherche et assurer des liens avec des formations de niveau Master.

MOTS-CLÉS : Innovation sociale, pratiques entrepreneuriales, développement local durable ; action publique territorialisée, économie sociale et solidaire, alter management

L’innovation sociale fait l’objet d’une attention accrue tout aussi bien de la part des chercheurs des sciences humaines et sociales que de la part des acteurs de la vie économique et sociale, et plus particulièrement les pouvoirs publics. Création d’emplois, croissance économique et utilité sociale, lien social, participation citoyenne, engagement éthique…sont autant de vertus qu’on lui prête dans un contexte où les logiques antérieures de croissance et de développement montrent leurs limites.

L’innovation sociale est assimilée à une réponse aux problèmes de coordination et de régulation des relations entre les acteurs dans les différentes dimensions de la vie sociale. Elle consiste en la mise en place de nouvelles approches et pratiques, ainsi que de nouveaux dispositifs qui permettent l’action collective. L’économie sociale et solidaire illustre les processus grâce auxquelles elles émergent, en particulier via l’hybridation de ressources et de logiques issues des sphères marchande, publique et domestique. Elle illustre également le type de problème auquel peut répondre une innovation sociale, comme par exemple la satisfaction de besoins que le marché ne prend pas en charge, ou d’une manière socialement insatisfaisante. Jusqu’à présent, l’Etat parvenait à combler certaines de ces défaillances du marché. Mais les mutations de l’action publique (désengagement, décentralisation) ouvrent de nouveaux espaces au sein desquels les innovations sociales sont stimulées aussi bien par la société civile que par les pouvoirs publics et les acteurs marchands. Si les dynamiques d’innovations sociales sont bien antérieures et remontent au 19ème siècle (par exemple avec la naissance du mouvement associationniste) la période actuelle ouvre une nouvelle phase.

Les innovations sociales sont le résultat d’interactions qui sont nécessairement encastrées dans un contexte social spécifique. Le territoire constitue un élément essentiel de ce contexte, en tant qu’environnement institutionnel, patrimonial, culturel, naturel, etc., qui conditionne les comportements individuels et collectifs. Mais il en est tout autant le produit : les innovations sociales façonnent les institutions, les organisations, les conventions, les normes, les valeurs, autrement dit les conditions et les raisons des comportements des agents. A ce titre, les innovations sociales sont au cœur des dynamiques de développement local en permettant de repenser les interactions économiques, sociales et politiques sans lesquelles un progrès durable n’est plus envisageable. Leur nature implique des approches pluridisciplinaires ainsi que des contacts étroits entre la recherche et les acteurs, en particulier les structures, parfois elles-mêmes socialement innovantes, qui visent à les promouvoir. Les liens établis avec Alter’Incub, l’incubateur d’entreprises sociales du Languedoc-Roussillon, illustrent ce partenariat à la fois pour l’émergence de projets aux objectifs et modalités diversifiés et pour la mise en relation d’acteurs dont la coordination est nécessaire et possible grâce à de nouveaux dispositifs.

L’un des enjeux majeurs de l’innovation sociale est de réussir une articulation délicate entre une performance économique sanctionnée par le marché et la mise en œuvre de principes et de pratiques a priori étrangers à la sphère marchande. Ces principes et pratiques permettent pourtant le fonctionnement de l’économie marchande. Mais jusqu’où les moteurs d’une coordination innovante peuvent-ils résister aux tensions contradictoires des forces de la concurrence ?

L’axe « Innovation sociale et alter management » de la MSH sera structuré pour l’année 2013 autour de la modélisation de dispositifs de soutien à l’innovation sociale, en privilégiant le soutien aux projets entrepreneuriaux socialement innovants. Comment s’opère l’accompagnement de projets économiques alternatifs, qui expérimentent de nouveaux modes de gouvernance (participatifs, démocratiques, multi parties prenantes,…) ou de nouveaux critères de gestion (répartition des excédents, appropriation collective,…) ? Ou encore, comment ces projets entrepreneuriaux parviennent-ils à concilier dimensions sociales et environnementales aux contraintes économiques ? Quelles fonctions spécifiques développent les dispositifs d’accompagnement ? Comment s’inscrivent-ils dans les cadres institutionnels, les politiques publiques et les milieux professionnels ?

Si les dispositifs de promotion de l’innovation technologique font l’objet de nombreuses recherches, ceux à l’origine de l’innovation sociale et destinés à la soutenir sont en revanche bien moins étudiés. Cette situation s’explique notamment par le fait que les processus d’innovation sociale sont difficiles à finement cerner et circonscrire car ils englobent des champs vastes, complexes et multidimensionnels. Le concept même d’innovation sociale est suffisamment polysémique et flou.

Il est donc nécessaire de cerner quels types d’innovations sociales sont les plus à mêmes de contribuer au développement local durable et d’étudier les moyens mis en œuvre ou potentiels pour soutenir les processus d’innovation sociale. Ces moyens se traduisent en dispositifs publics, parapublics ou privés, qui peuvent et pourraient eux-mêmes être innovants.

L’originalité et l’importance de la problématique dans le champ scientifique
Du point de vue pratique, l’originalité forte de notre programme est d’associer étroitement monde de la recherche et professionnels du secteur de l’innovation sociale, ce qui explique l’organisation spécifique de notre groupe dans lequel la responsabilité est co-assurée par D. Vallade (ARTDEV UM3) et F. Bellaredj (URSCOP LR). D’un point de vue scientifique, l’une des principales originalités du projet est de contribuer à caractériser de nouveaux modèles de management en mobilisant les concepts et outils issus de notre démarche pluridisciplinaire. Qui plus est, nous proposons d’appliquer nos efforts de recherche à des milieux et activités souvent traités séparément : nous mettons l’accent tant sur les outils de gestion, les modes d’organisation et d’accompagnement des projets que sur les systèmes territoriaux d’innovation sociale, nous permettant d’analyser des terrains diversifiées, de l’agriculture aux services en passant par l’industrie.

L’approche manageriale, appliquée à la notion d’innovation sociale, permet de réinterroger les postulats fondamentaux de la création d’activité en développant des cadres d’analyse inscrivant les dimensions territoriales et sociales au cœur même des finalités de l’entreprise, en articulation avec les dimensions économiques et environnementales. Nous nous efforçons ainsi de caractériser de nouvelles normes manageriales et productives conduisant à revisiter les conceptions du développement durable (le DD comme construction volontaire) et des partenariats publics-privés ainsi que la place accordée aux différentes parties prenantes.

Nous proposons donc de décloisonner des savoirs et travaux trop souvent réduits à des singularités que l’approche systémique permettrait de dépasser pour offrir une vision plus globale des processus d’innovation sociale et des conditions concrètes qui les favorisent ou non.

Une perspective institutionnaliste et systémique permet de saisir les liens entre environnement, institutions, organisations et individus dans une logique de codéterminations circulaires, de co-construction et d’interstructuration : les analyses dynamiques propres au développement durable, qu’il soit local ou pas, impliquent d’analyser l’ensemble des relations déterminantes et bilatérales.

On peut, dans un premier temps penser ces liens dans une logique où l’on part de l’environnement (au sens large incluant l’ensemble des éléments englobant les prises de décision et les modalités d’action des agents) et des institutions pour arriver aux organisations et aux individus.

Mais ces relations de détermination, dans lesquelles on peut penser les innovations comme une réponse à un environnement spécifique, doivent être complétées par les réactions innovantes des individus et des organisations face aux modifications de leur environnement et mettre en relief l’existence de temporalités différentes dans la réaction à ces modifications. Par exemple, les arrangements institutionnels englobants ont ainsi tendance à réagir plus lentement aux modifications de l’environnement, ce qui correspond d’ailleurs à leur fonction essentielle : la réduction de l’incertitude suppose la mise en place de règles stables à long terme, stabilité qui peut se muer en immobilisme problématique face à des changements rapides de l’environnement.

Les innovations sociales sont donc à penser dans un environnement global (incluant également les structures institutionnelles stabilisées) sur lequel elles agissent en retour, y compris, in fine, sur la structure institutionnelle globale.

C’est sur l’ensemble de ces relations de codétermination que le groupe de travail se propose de mener une réflexion, en distinguant différents niveaux d’innovations (aux niveaux individuels, organisationnels et institutionnels) impliquant différents types d’acteurs relevant de sphères distinctes (par exemple organisations privées, publiques, parapubliques) et poursuivant des objectifs diversifiés (réussite marchande, création d’emploi, réponse à des besoins sociaux, préservation de l’environnement naturel, préservation du lien social, redynamisation de la participation citoyenne, redéfinition et revitalisation de l’entrepreneuriat etc.). L’innovation sociale se spécifie à la fois par le caractère novateur d’une solution préconisée induisant des formes de solidarité et l’intensification des coopérations entre acteurs, qui suppose de nouvelles arènes pour débattre et des processus de traduction entre acteurs. Dans ce contexte, nous nous efforçons d’aborder cette fonction de traduction selon deux approches. La première est celle issue des approches en termes de réseaux socio techniques qui soulignent l’importance du traducteur. La seconde est issue des analyses de la proximité : il nous semble en effet que les externalités de connaissance dont on sait l’importance dans tout processus d’innovation supposent pour se développer une proximité de médiation qui combine interface et traduction. Cette forme de proximité de médiation peut caractériser à la fois les fonctions, les instances, les dispositifs et orienter les systèmes d’action mis en œuvre. La proximité de médiation fait articulation entre une proximité cognitive de nature institutionnelle et une proximité relationnelle plus interpersonnelle.

La méthodologie
L’analyse située des dispositifs de soutien à l’innovation sociale et des processus à l’œuvre dans l’accompagnement des projets suppose l’élaboration d’une grille de lecture commune qui articule différents niveaux : les projets et équipes de porteurs (profil, fonctionnement, caractéristiques) ; le dispositif de soutien (fonctionnalités, ancrage institutionnel, professionnel et territorial) ; le territoire d’implantation (caractéristiques socio économiques, histoire, dynamiques politiques et institutionnelles).

Dans une première étape, l’élaboration de cette grille reposera sur l’étude d’AlterIncub et de projets entrepreneuriaux accompagnés par l’incubateur. Opérationnel depuis janvier 2008, ce dispositif fait en effet référence en France, et avec lui, la Région Languedoc-Roussillon. Dans une seconde phase, notre méthodologie s’appuiera essentiellement sur la comparaison d’études de cas, en France et à l’international, visant à construire de nouveaux développements théoriques à partir du terrain. Cette méthodologie qualitative est rendue possible par les investissements d’entrée déjà réalisés par les membres de l’équipe auprès des différents dispositifs, réseaux et laboratoires concernés par le programme, mais également par les travaux croisés, lors des séminaires, avec des chercheurs et praticiens spécialistes des différents dispositifs et territoires concernés. La valeur ajoutée originale du projet se situe dans l’application du principe de recherche-action à une hybridation fructueuse entre les acteurs praticiens et les acteurs universitaires, tant dans le domaine de la conceptualisation, où les choix opérés par AlterIncub en matière de caractérisation de l’innovation sociale sont pris en compte, que dans l’opérationalisation, où les analyses des chercheurs sont restituées sous forme de diagnostics, notamment aux porteurs de projet. Ces derniers, objet de l’enquête, se trouvent également contributeurs de la recherche. Tout au long du programme, ce processus permanent d’aller retour entre le terrain et la recherche favorisera l’émergence de conceptions et outils partagés de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat social, accompagnant la stratégie d’essaimage portée par AlterIncub dans d’autres régions en demande de soutien pour implanter ce type de dispositifs. L’équipe place ainsi au cœur de sa démarche la valorisation professionnelle de la recherche. La mise en regard des pratiques professionnelles et des savoirs académiques, leur interrogation réciproque et leur intégration potentielle, constitue un moteur du programme. Mise en travail, cette démarche intellectuelle transversale s’enrichira de comparaisons avec des expériences menées en France et à l’étranger en matière de soutien à l’innovation sociale.

Il s’agit de proposer des avancées non seulement dans le domaine scientifique grâce à de nouvelles grilles d’analyse pluridisciplinaires de l’innovation sociale mais aussi de permettre la formulation de préconisations concernant à la fois les dispositifs eux-mêmes, et les politiques publiques d’aide à l’innovation (dépassant ici l’innovation sociale pour aller vers l’innovation englobant les dimensions sociale et technologique) et, surtout, pour penser les modalités de gouvernance et de gestion les plus à même de favoriser l’émergence d’innovations sociales susceptibles de structurer les dynamiques de développement local. Ce dernier aspect est essentiel dans la mesure où les innovations sociales concernent à la fois les acteurs individuels et les organisations, mais aussi leurs relations entre eux et la possibilité de constitution de nouveaux espaces d’action publique favorisant les synergies et la mise en cohérence des initiatives isolées. L’innovation sociale relève donc également d’une redéfinition de l’action publique, de ses fondements et de ses formes.

Calendrier du programme (phasages…)

Le déroulement du programme sur l’année s’organisera en trois grandes étapes, ponctuées de temps forts autour de manifestations scientifiques. Le premier objectif vise l’élaboration d’une grille de d’analyse commune qui articule la gouvernance des projets et dispositifs de soutien à l’innovation sociale, à partir de travaux empiriques et théoriques déjà engagés par l’équipe. Cette étape, préparée en amont avec les intervenants universitaires et praticiens (réunion mi-janvier), donnera lieu à une journée d’études fixée au 09 avril 2013. Dans un deuxième temps, la réflexion portera sur le croisement d’expériences françaises et étrangères avec des comparaisons d’études de cas relevant, d’une part, de différentes régions de France et, d’autre part, de différents territoires identifiés au niveau international (région de Montréal, de Genève, de Londres). Ces travaux s’appuieront sur deux séminaires, en juin et septembre 2013 d’une journée chacun, dont la diffusion en direct et le podcast permettrait de convier nos réseaux à la réflexion. Fort de ces échanges, la troisième étape du programme vise la modélisation du triptyque projets/dispositifs/territoires d’innovations sociales dans une optique de transfert de connaissances, de capitalisation et de conditions d’essaimage des dispositifs. L’élaboration de cette formalisation, sous une forme qui reste à définir, devra répondre au double objectif du programme, académique et prescriptif. L’année se conclura par un atelier de recherche, en décembre 2013, au sein du quel cette réflexion pourra se dérouler, avec l’objectif également, de faire aboutir la stratégie de publication autour du programme.

Actions de diffusion et de valorisation des résultats envisagées (publications, colloques…) 

En cohérence avec la démarche du groupe, la diffusion et la valorisation des résultats s’organiseront autour de deux canaux. En premier lieu, le groupe souhaite, à l’issue du programme, proposer un support de diffusion des résultats (un "4 pages" par exemple, éditée en version électronique et sur papier) destiné à la fois à la communauté universitaire travaillant sur l’innovation sociale et l’économie sociale et solidaire, et à destination des professionnels (praticiens publics et privés) du secteur afin de renforcer la valorisation professionnelle de la recherche et de favoriser les échanges sur lesquels se fondent nos travaux au sein de la MSH. Composée de plusieurs rubriques, cette publication donnerait lieu à un travail collectif associant les étudiants de niveaux Master 2 Professionnel (3 des membres de l’équipe sont responsables de Master 2). En terme de coût, ce support de diffusion reste à évaluer (elle n’apparaît pas dans la demande de financement), mais l’un des partenaires potentiels, l’AVISE (Agence de valorisation des initiatives socio économiques) fait partie de notre réseau. En second lieu, les travaux de l’équipe donneront lieu à des communications et publications dans le circuit académique traditionnel. A ce titre, sont dores et déjà en soumission des communications directement liées au programme et associant plusieurs membres de l’équipe, notamment au Colloque "Circulations et appropriation des normes et des modèles de l’action locale" (mars 2013) ou encore sur l’innovation sociale dans les services aux personnes aux Journées de l’AES sur "Les nouvelles frontières de l’ESS" (septembre 2013).

Dimensions inter institutionnelles, interdisciplinaires et internationales du programme
Le programme rassemble des membres d’équipes de recherche issues des différentes institutions montpelliéraines (universités 1 et 3), de différentes régions (LR, PACA) et de différentes disciplines (économie, gestion), mais aussi, et surtout, assure un lien fort avec le monde professionnel à travers une double responsabilité universitaire et professionnelle. Ces liens interinstitutionnels et interdisciplinaires se doublent de l’insertion dans des réseaux nationaux, universitaires (Réseau Inter Universitaire en Economie Sociale et Solidaire) et professionnels (le MOUVES Mouvement des entrepreneurs sociaux, le Réseau des Fabriques à initiative), ainsi que des liens forts à l’international à la fois au Québec, en Suisse et en Angleterre. Les séminaires seront l’occasion de concrétiser plusieurs initiatives, en particulier avec le CRISES (Centre de recherche sur les innovations sociales de l’Université du Québec à Montréal), avec lequel l’équipe travaille depuis 2009 dans cette même optique de "recherche partenariale" acteurs/chercheurs.

Le programme Innovation Sociale et Alter management est également développé en relation étroite avec le programme ANR GEODD (Gouvernance d’Entreprises, Organisations et Développement Durable, dirigée par F. Palpacuer) obtenu par le laboratoire MRM pour la période 2010-2014 et dans le cadre duquel une dynamique de travail collective a déjà été amorcée au cours des deux dernières années par la plupart des participants, attestant d’une capacité à produire des résultats scientifiques validés par les acteurs de terrain.

Coordinateurs du projet

Responsable n°1 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., MCF Economie, Université Paul Valéry - Montpellier 3, UMR 5281 ART-Dev

Responsable n°2 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., Directrice du département Innovation sociale, Union Régionale des Scop Languedoc-Roussillon

Equipes et laboratoires impliquées financièrement

  • Laboratoire MRM - Université Montpellier 1, 2, 3 
  • UMR ART-Dev - Université Montpellier 3 
  • UMR LEST-CNRS - Aix Marseille Université 
  • UR Scop L-R - Union Régionale des Scop du L-R 

Membres ART-Dev impliqués (en plus de la coordinatrice scientifique)

  • Prévost Benoît, MCF HDR, économie, ART-Dev, Université Montpellier 3 
  • Ferraton Cyrille, MCF HDR, économie, ART-Dev, Université Montpellier 3

Membres d’autres laboratoires en France

  • Richez-Battesti Nadine, MCF, économie, LEST-CNRS, Aix Marseille Université 
  • Petrella Francesca, MCF, économie, LEST-CNRS, Aix Marseille Université 
  • Marival Céline, économiste, LEST-CNRS, Aix Marseille Université 
  • Palpacuer Florence, PR, gestion, MRM, Université Montpellier 1 
  • Vercher Corinne, MCF, gestion, MRM, Université Montpellier 3 
  • Balas Nicolas, MCF, gestion, MRM, Université Montpellier 1 
  • Sébastien Paule, Dirigeant de la Scic Un goût d’illusion (Société Coopérative d’Intérêt Collectif, secteur culturel)

15 février 2013 - Séminaire de travail : organisation du programme sur l’année et préparation de la journée d’étude du 15 mars (finalisation du programme et logistique)

15 mars 2013 - Journée d’étude Acteurs/Chercheurs : cette journée vise à mettre en regard les analyses des chercheurs et des praticiens autour de 2 axes : les caractéristiques des projets et porteurs de projets socialement innovant, d’une part et le dispositif AlterIncub, ses processus et fonctionnalités, d’autre part. Le public visé se compose des professionnels du champ de la création d’entreprise et de l’innovation, des techniciens et élus des collectivités territoriales aux prises avec ces questions ainsi que des chercheurs, enseignants-chercheurs et étudiants de M2 appartenant aux formations en économie sociale.

26 Mars 2013 – Réunion de travail : bilan de la journée d’étude et programmation de la suite du programme. Projet de valorisation : « 4 pages », Labex Entreprendre

17 Juin 2013 – Séminaire de travail chercheurs : équipes d’Aix Marseille et de Montpellier, planification des valorisations/publications communes et préparation des rencontres internationales

Octobre/novembre 2013 - Rencontres internationales : dispositifs d’incubation et d’accompagnement de projets socialement innovants – Comparaison d’études de cas : Québec ; Suisse ; Angleterre à partir des experts (professionnels des dispositifs) et des chercheurs.

Décembre 2013 - Atelier de recherche : modélisation des dispositifs de soutien à l’innovation sociale et valorisation/publications à partir du programme de l’année

  • Palpacuer, F. Vercher, C. et Balas, N. (2012) “Balancing social and economic goals in sustainable development strategies : a case study of alternative business projects”, communication présentée à la 21ième conférence annuelle de l’Association Internationale de Management Stratégique (AIMS), Lille, 4-6 juin.
  • Richez-Battesti, N., Vallade D. (2012) Vers une politique publique de soutien à l’innovation sociale comme processus d’endogénéisation de l’attractivité du territoire ? Le cas de la région Languedoc-Roussillon, dans Abdelillah Hamdouch, Marc-Hubert Depret, Corinne Tanguy (Eds.), Mondialisation et résilience des Territoires : Trajectoires, dynamiques d’acteurs et expériences locales, Chap. 13, PUQ Montréal.
  • Richez-Battesti N., Vallade D. (coord.) (2012), L’innovation sociale : acteurs et système, Revue Innovations n° 38, 2012/2.
  • Richez-Battesti N., Petrella F., Vallade D. (2012), L’innovation sociale, une notion aux usages pluriels : Quels enjeux et défis pour l’analyse ? en coll. avec, in Revue Innovations, pp.15-36, n° 38, 2012/2.
  • Richez-Battesti N., Vallade D, Bellaredj F. (2011), L’innovation sociale entre vogue et vague…., in Chantiers Politiques, Peut-on croire à l’innovation sociale, n°9, pp. 20-33, sept.
  • Richez-Battesti N. (2011), Renforcer l’ancrage de l’entrepreneuriat social dans l’économie sociale et solidaire, in Juris Associations, Dossier sur l’entrepreneuriat social, n° 436, p. 29, 1er avril.
  • Richez-Battesti N., Vallade D. (2009) Economie sociale et solidaire et innovations sociales : quel modèle socio-économique d’incubateur ? Premiers résultats sur un incubateur d’entreprise sociale en Languedoc-Roussillon, in Revue Innovation, n°30/2, pp.41-61.

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