Séminaire de l'axe 2 - Environnement et changement climatique : gouvernance, ressources et conflits

Mercredi 20 avril 2022

Salle 003 – Caryatides, Site Saint-Charles 2 - Rue du Professeur Henri Serre - 34000 Montpellier

 

Organisation : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (DR CNRS, UMR ART-Dev) et Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (MCF Université Paul-Valéry Montpellier 3, UMR ART-Dev)

Les Zones humides (ZH) sont des milieux emblématiques de l’évolution des relations sociétés-environnement. De zones insalubres à assécher pour l’agriculture ou l’urbanisation, elles sont désormais considérées pour leurs fonctions écologiques et socio-économiques. La prise en compte des divers enjeux relatifs à l’usage et à la préservation des ZH suppose d’interroger les trajectoires de ces espaces particuliers – dont la délimitation est loin d’être évidente, notamment pour penser leurs modalités de gestion.

En milieu rétro-littoral, les changements globaux accentuent l’incertitude et la complexité des dynamiques socio-économiques susceptibles d’assurer leur préservation, suscitant de nouveaux questionnements sur l’évolution des modes de gestion.

Le séminaire organisé par l’UMR ART-Dev se propose de croiser les réflexions en cours sur les ZH littorales dans une perspective pluridisciplinaire, en prenant appui sur des analyses à la fois rétrospectives et prospectives.

9h00 – 9h45
Elias Brugel (historien, doctorant Université de Caen-Normandie) et Stéphane Durand (historien, Professeur des Universités, Université d’Avignon), « Histoire des lagunes méditerranéennes : gestion, aménagement, infrastructures »

9h45 – 10h30
Stéphane Ghiotti (géographe, Directeur de Recherche CNRS), « Les enjeux de délimitation et l’objet Zones humides pour la géographie »

Pause-café

10h45- 12h30
Clémence Dedinger (économiste, doctorante INRAe Bordeaux), « Compromis et patrimoine : les Zones humides face aux changement globaux »