Assaf Dahdah (CNRS) signe cet article paru dans le volume 37, 2021, de la Revue Européenne des Migrations Internationales (REMI).

Le marché du travail libanais est structurellement organisé autour de l’exploitation des travailleurs étrangers ; une exploitation encadrée par l’État qui maintient les réfugiés palestiniens, les déplacés syriens et les migrants africains et asiatiques dans une précarité statutaire garante de leur immobilité au bas de la hiérarchie socio-professionnelle.

Si les contextes nord-américains ou européens donnent à penser que la mobilité ascendante est rendue possible par la construction de niches et de réseaux — en lien avec l’historicité de la migration dans une dynamique de passage de relais entre anciens et nouveaux arrivés — le cas libanais souligne l’importance du contexte politique et institutionnel qui n’autorise ce mouvement qu’à la marge et de façon informelle. En miroir de la théorie du jeu de chaises musicales popularisée par Waldinger (1994), cet article met en lumière l’un de ces manques à travers une situation économique et politique caractérisée par des crises successives.

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Assaf Dahdah, « La musique monotone de l’exploitation des réfugiés, migrants et déplacés sur le marché du travail libanais »Revue européenne des migrations internationales [En ligne], vol. 37 - n°1 et 2 | 2021, mis en ligne le 03 janvier 2023, consulté le 01 décembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/remi/18227

 

 


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18 avril 2024